Pendant la visite du Premier ministre du Japon, ABE Shinzô le président iranien Hassan Rouhani, lui a demandé de rompre avec les sanctions économiques imposées à l’Iran par les États-Unis
C’est véritable défi que lance Rouhani à ABE, qui lui il faut bien le dire ne cherche qu’à atténuer les tensions
Le Jpon entretient d’excellentes relations étroites les États-Unis et lui même avec le président Trump ses relations sont chaleureuses. Les États-Unis forment le bouclier quiu protège l’Archipel japonais et sont leur meilleurs alliés.
Avec l’Iran les relation du Japon sont “normales” les importations de pétrole iranien représentait jusqu’à la fin du mois de mars presque 65% de ses importations, actuellement elles sont au point zéro;
Est-ce que ABE cherche à désamorcer une crise déclenchée par la décision de M. Trump de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien? ou bien cherche-t-il à préserver l’avenir et coller au “trio européens” (Allemagne, Royaume uni et France), qui tente de mettre en place une structure permettant de ne pas écraser l’Iran financièrement en contournant les sanctions américaines? tentative qui jusqu’à présent n’a pas abouti
“Le Japon a intérêt continuer à reprendre ses achats de pétrole iranien pour ne pas se trouver pris dans l’obligation de concentrer tous ses achats auprès du Royaume saoudien ou les Émirats arabes unis, d’ailleurs si la tension devait aboutir à une guerre dans le Golfe, l’approvisionnement du Japon, hyper dépendant, du pétrole se trouverait compromise. Les sanctions américaines imposées après son retrait de l’accord nucléaire ont plongé les ventes de pétrole de l’Iran, notamment au Japon, qui a reçu ses dernières cargaisons de pétrole iranien plus tôt ce printemps. Pour le Japon, la stabilité du Moyen-Orient est cruciale car la majeure partie de son pétrole et de son gaz provient de la région.
Le Japon cherche également à résoudre des problèmes financiers: l’Iran ayant déclaré qu’il n’avait pas reçu d’argent pour ses ventes de pétrole antérieures au mois de mars, car les fonds avaient été gelés par des sanctions.
Une série d’attaques récentes attribuées à l’Iran par les États-Unis et ses alliés régionaux, dont le sabotage de pétroliers dans le golfe d’Oman et des attaques de drones sur des installations pétrolières saoudiennes, suscitent à Tokyo l’inquiétude d’un affrontement militaire à grande échelle, surtout que les États-Unis ont renforcé leur présence dans le Golfe en augmentant le nombre de leurs troupes et le nombre de navires en face de l’Iran.
Le fait que Trump, lors de son voyage au Japon le mois dernier, a fait savoir qu’il “autorisait” ABE à s’entretenir avec les dirigeants iraniens, ne veut rien dire en terme d’ouverture de la part de l’Américain, la rhétorique instable de l’administration Trump à l’égard de l’Iran est devenue une constante dans la diplomatie américaine.
Un porte-parole de Abe a refusé de dire si le Premier ministre avait adressé à Rouhani un message de Trump ou s’il l’avait encouragé à parler aux États-Unis.
Ce qui compterait pour le Japon c’est d’éviter une confrotation dans cette région qui metrait en danger ses approvisionnement et surtout l’obligeant à prendre position, surtout que la Chine soutient fermement l’Iran.