Comment le coronavirus 2019-nCoV est sorti du ou des laboratoires? La question doit se poser car ce virus ne se développe pas dans la nature.
La théorie la plus plausible actuellement est la suivante :
Des chauves-souris seraient le point de départ de l’épidémie, par l’intermédiaire d’un animal présent sur le fameux marché des animaux de Wuhan[1].
Cela ne répond que partiellement à la question principale, mais plutôt ouvre le chemin à une question subsidiaire : D’où le chauve-souris a attrapé ce virus ?
Or il s’est avéré que les laboratoires ont mis au point des épreuves diagnostiques et des lignées cellulaires spéciales de chauve-souris pour cultiver les virus[2]. Mais dans le même bulletin les quelques 30 experts de réputation mondiale, disent : «Mais le problème n’est pas tant la consommation – ce sont plutôt les conditions d’abattage. C’est à ce niveau que le passage de l’animal à l’homme se fait dans la plupart des cas.»
Un intermédiaire entre la chauve-souris[3] et l’homme serait nécessaire si l’homme ne peut être contaminé directement par un chiroptère[4]
Cet animal serait le pangolin[5].
Revenons au lieu où la chauve-souris a été inoculée du virus : le laboratoire du Wuhan.
À Wuhan existe un laboratoire épidémiologique de haute sécurité P4[6].
Les informations commencent à filtrer malgré l’oppressante censure chinoise.
Ce laboratoire de Wuhan (déclaré P4), mis en chantier en 2011[7], a été inauguré en 2017 par le Premier ministre français de l’époque, Bernard Cazeneuve[8].
L’ambassadeur de France à l’époque déclara : «que ce projet devait permettre à la Chine, en partenariat pionnier avec la France, de mieux comprendre et prévenir les épidémies et les pandémies y compris les plus dangereuses comme la grippe aviaire, pour protéger la population chinoise et la santé mondiale. »
Les Américains n’étaient pas chauds pour livrer à la Chine un outil qui pouvait permettre de se lancer dans la fabrication d’arme biologique.
L’accord précisait que ce laboratoire P4 unique ne devait pas servir à fabriquer des armes biologiques et ne devait pas servir de modèle pour en créer d’autres laboratoire (duplication industrielle)[9].
Mais sur quoi les experts français avaient insisté le plus fut les normes de sécurité.
Or il s’avère maintenant que pour des raisons d’économie[10], il y eut beaucoup de relâchement dans ce domaine[11]. Le site d’information « Bearpost » connu pour être bien informé sur les affaires chinoises intérieurs par le biais d’un réseau de volontaires, ce site met en avant « l’embauche d’ouvriers non qualifiés » pour réduire les coûts, et signale que certains ouvriers n’hésitaient pas à « vendre sur le marché des animaux à Wuhan » des souris et des chauve-souris de laboratoire ! Le virus est alors passé des chauve-souris aux pangolins, un animal apprécié pour sa chair et tout le reste.
Le site révèle également que le processus de construction du laboratoire n’a pas respecté les plans avancés par les Français, et cela également pour des raisons budgétaires.
Il y a une possibilité que le danger de la prolifération de ce virus risque de ne pas se limiter à la province du Hubei. Car les Chinois, plutôt l’Armée Populaire de Libération (APL), n’a pas tenu ses engagements auprès de la partie française, quatre laboratoires ont été installés sans aviser la France et naturellement sans le contrôle des ingénieurs français… l’APL voulant montrer à la population et surtout au Parti (PCC) ses compétences… qui ne dépendraient pas des Étrangers.
[1] https://www.sciencesetavenir.fr/sante/coronavirus-pourquoi-la-chauve-souris-ne-peut-probablement-pas-etre-la-seule-coupable_141068
[2] Bulletin de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), http://www9.who.int/bulletin/volumes/89/12/11-031211/fr/
[3] L’animal, qui héberge un virus sans être malade et qui peut le transmettre à d’autres espèces, est appelé « réservoir ».
[4] Dénomination scientifique des chauve-souris.
[5] Petit mammifère qui est très prisé par les Chinois pour sa chair, ses écailles, ses os et ses organes dans la médecine traditionnelle asiatique.
[6] P4 pour désigner un espace scientifique (laboratoire) qui manipule des « pathogène de classe 4 ».
[7] La décision fut prise en 2003, et la contrepartie fut…une grosse commande d’Airbus.
[8] Accréditation pour les journalistes : https://cn.ambafrance.org/Voyage-officiel-du-Premier-Ministre-en-Chine-visite-du
[9] Antoine Izambard, dans son ouvrage « France-Chine : Les liaisons dangereuses » (éditions Stock) 2019, 250p.
[10] La Chine a décidé que les travaux devaient être conduits par une société locale IPPR de Wuhan, dépendante de l’armée, au lieu de la société choisie par la France RTV (Lyon elle fit faillite en 2010).